le soi impérieux

Bonjour,

Pourquoi y a-t-il des gens qui dès lors qu’ils m’adressent la parole me font sortir de mes gond ? Pourquoi quand dans un groupe d’amis qui sont en train de dire du mal d’un tiers je dois absolument en rajouter une couche et une bonne ? Pourquoi rendre un service à une personne qui m’a fait du bien (ou pas) m’est si difficile ?
Bref pourquoi tout simplement agir de manière éthique m’est si difficile ?

Après beaucoup de recherche, (et d’échec !) je pense que j’ai trouvé, ou disons que je suis en voie de trouve . En effet ce n’est pas de MA faute, enfin si mais pas vraiment. Je m’explique : ces comportements font parties de moi mais je dois pouvoir lutter car ils ne viennent pas de mon MOI.

Un magistrat, musicien et philosophe Ostad Elahi s’est inspiré du modèle du soi de Freud (en l’améliorant un peu lol) pour expliquer nos pulsions anti éthique.

D’après lui notre « ça » (qui je pense correspond chez Freud à tous les attraits pour la matérialité et pour nos besoin manger, reproductions …) se diviserait en deux parties le soi ouvrier (celui qui fait vivre notre corps (manger, …) et le soi impérieux (celui qui nous intéresse ici)
Le soi impérieux est une instance pulsionnelle et nuisible qui s’oppose systématiquement aux valeurs de l’éthique véritable.
Le soi impérieux est dans la psyché la source des pulsions qui nous poussent impérieusement à agir contre les principes éthiques et divins et à enfreindre les droits d’autrui.

Mais toutes nos pulsions ne proviennent pas du soi impérieux (un parent protégeant son enfant, ou même la gourmandise) serait une pulsion du soi impérieux toutes nos pulsions anti éthiques et négative ou plutôt néfaste pour nous même. Ainsi si je suis gourmande ce n’est pas bien grave si je fais du sport pour compenser à côté mas en revanche si je suis gourmande et qu’en plus j’ai un diabète élevé alors mes pulsions viennent de mon soi impérieux parce qu’elles sont néfaste pour moi.

Donc il est de mon devoir maintenant de lutter contre cet ennemi que j’ai identifié, une part de moi-même …

J’ai entrepris une lutte contre le soi impérieux, par exemple je suis qqn de très très très nerveux alors j’essaie de taire ma colère disons que je ne la laisse pas franchir la barrière de mes lèvres (très honnêtement c’est extrêmement difficile) ou je suis « bordélique » alors je me fixe un programme quotidien de rangement (10 min en soi c’est rien mais pour moi c’est le bout du monde !)

Qu’en pensez vous ?

Pour plus de précisions : www.e-ostadelahi.fr

Bonjour Black cat

Si je comprends ton « soi impérieux » il se révèle tout simplement être le « petit destructeur » des vraies valeurs de l’être. Il manipule par crainte de se laisser aimer. Il s’oppose aux bonnes intentions par crainte d’en connaître la douceur.
Pourquoi se manifeste-t-il avec autant de force ?… il est certain que cela n’est pas dû au hasard, quelque chose en toi à été blessé… où, quand, comment ?... dans cette vie ou dans une autre… mais ce qui compte, c’est de percevoir que tout t’agresse, que tu entres facilement en colère, que tu rajoutes de la critique et que tu as du mal à « donner » de toi…

Prendre conscience de nos fonctionnements est une bonne chose et cela veut dire que nous sommes « invités » et prêts à modifier certains comportements bien destructeurs. Cela veut dire également que le Ciel est avec nous pour que cela se fasse sinon nous n’en aurions pas eu conscience.

Il est important de savoir que la « lutte » n’est pas nécessaire. Lutter « nourrit » l’énergie pour laquelle nous luttons… elle se renforce donc et ce n’est absolument pas ce qui est souhaité. C’est également ce qui fait que tant de personnes renoncent à modifier leurs comportements, en employant la lutte, elles se découragent rapidement, l’effet escompté étant absent..
Il est plus efficace de « s’inviter » au renouveau, de percevoir par exemple la colère qui monte, de la regarder, de l’aimer et de la laisser s’en aller. Cela peut donner des situations curieuses, par exemple : un commencement de phrase qui s’arrête brusquement parce que la conscience l’a arrêtée au moment ou elle allait remettre le fonctionnement de la colère en avant…

Pour modifier un comportement, il est important de t’aimer dans la transition entre tes anciens comportements et les nouveaux car cette période est bien délicate et il est facile de retomber dans les anciens schémas. Si tu persistes avec AMOUR en y mettant un peu d’HUMOUR tout se passera avec DOUCEUR… Par exemple si une colère est survenue, entre en communication avec toi et crées un dialogue intérieur sur un ton léger « tu t’es vue tout à l’heure ?… Belle colère n’est-ce pas ?... et OUI, ça marche encore… bon, la prochaine fois ce sera mieux… Merci la vie, j’avance… j’ai perçu l’instant… OK… je m’aime pour ce que je suis, je m’encourage et je me valorise………et si je profitais de cette énergie pour faire un peu de rangement chez moi ?... rangement dans ma tête, rangement dans ma maison… les deux sont bons, allons-y !
Non seulement tu découvres que tu peu « aimer l’instant » de la colère mais que tu peux également le valoriser en employant son énergie à autre chose… de plus, si tu ranges ta maison, tu sera heureuse du résultat et tu oublieras la colère qui en a été l’instigatrice !

Après avoir renoncé à la « lutte », tu découvriras également qu’il n’y a ni « devoir » ni « ennemi »… mais un « appel » à l’AMOUR de SOI et de la VIE dans la JOIE d’une transformation salutaire.

La VIE, c’est comme une danse, les premiers pas sont hésitants, les chutes possibles, il faut savoir entendre la musique, prendre le rythme, s’y donner, s’y abandonner…mais il est merveilleux de poursuivre le « mouvement » en sachant qu’un jour il sera gracieux et réjouissant… qu’importe le temps qu’il faudra, le temps n’existe pas vraiment, « seule » chaque progression compte et devient SOURCE DE JOIE.

Bon courage à toi Black cat !

Gisèle

Apprendre à s'aimer certes... mais l'être humain a des réactions des instincts qui ne sont pas bons qui sont antiéthiques et qui l'empêchent d'avancer, je ne pense pas pouvoir les aimer... il y a plein de belles choses en l'homme mais il y en a aussi de bien laide. peut etre que le terme de lutte n'est pas appropiré mais plutot celui de "maitrise" il faut apprendre à controler ce soi impérieux ces poussées si fortes qu'elles submergent tout notre etre... pour tenter d'être un peu plus équilibré ...


En parlant de s'accepter
Sur le site dont je vous ai donné le lien il y a une interview du pere guy gilbert (le pretre des loubards) et il parle d'Amour, c'est très beau il dit à un moment que "tu es plus grand que tes fautes mon pote" son interview est pleine de douceur et d'accpetation de l'autre à voir ABSOLUMENT !! un vrai rayon de soleil et de bonheur vous trouvez pas !
http://www.e-ostadelahi.fr/eoe-fr/category/entretiens/

Bonjour Black cat...

Petites précisions...

Seul l’Amour permet de dépasser « réactions » et « pulsions » dévastatrices. Si nous n’aimons pas ce qui « est », nous luttons contre nous-mêmes et ce fonctionnement renforce la soi-disant « noirceur » existante par manque d’Amour de soi.

Dans ce cas, « aimer » ne veut pas dire « vouloir garder » un fonctionnement, je pense que tu l’as bien compris, mais avoir pris conscience de l’extrême chance que tu as de l’avoir perçu. Certains êtres ne percevront peut être pas, dans leur vie actuelle, que leurs fonctionnements se révèlent nuisibles pour eux-mêmes et qu’il est possible qu’ils le soient également pour leur entourage ou à la société, parce que cette information n’arrive pas encore à leur conscience : ils n’en sont pas là dans leur évolution… punitions ou thérapies ne pourront peut être rien pour eux, c'est autre chose qui les éveillera mais nous n'en savons ni le jour ni l'heure et cela dépend un peu du "regard" que nous posons sur eux... mais là, c'est encore une autre "histoire" !… C’est donc une belle "opportunité" que d’avoir réussi à reconnaître ce qui était destructeur car cette reconnaissance t’offre la possibilité de le « transmuter ».

Si donc un être prend conscience d’un fonctionnement erroné, c'est qu'il est "déjà" ouvert à sa transformation. Il ne sert à rien qu’il se sente « coupable » ou qu’il s’en veuille d’agir encore dans ces énergies, il est plus favorable qu’il comprenne ce qui se cache derrière de tels fonctionnements et qu’il reconnaisse sa responsabilité face à une « possible » guérison de ses attitudes puisque le moment est opportun.
Ces comportements « révélés » sont arrivés à la surface de sa conscience pour «l’inviter » à une « attention » particulière qui en permettra la transformation positive, c’est avec Amour qu’il y arrivera, jamais avec la négation ou la force.

En chaque être, il y a un point de Lumière, ou d’Amour si tu préfères, et ce point ne demande qu’à s’exprimer… trouve ce point de lumière en toi et appuis-toi sur lui, tu auras envie de créer de la Lumière autour de toi… en créant cette Lumière tu verras ta propre Lumière grandir et effacer les ombres…

Et si je te demandais : « as-tu envie de "te" créer du bonheur, Black cat ? »…
Et si tu me répondais « Oui »…
Je poursuivrais avec « Fais-le de tout ton être, de tout ton cœur sans réfléchir, laisse-toi porter par lui et avance en confiance ! »

IL m'est impossible de voir la vidéo du Père Guy Gilbert, ma connexion est insuffisante...

Voici deux extraits de poèmes qui soutiennent ce que je viens de t’écrire…

Bon courage Black cat !


Il y a une place pour chaque être
Dans mon royaume de Lumière...
Son avancée sur le chemin est sans importance,
Seules comptent son ouverture et son évolution !
Puisse t’il n’aimer que son chat, déjà il M’aime
Et Je l’aime car il s’ouvre doucement à l’Amour.
Chaque être, sans exception, est un Christ « en devenir »,
Le chemin peut être long, mais chacun y parviendra.
Je fais confiance, car tous viennent de Moi...
Je nourris chaque âme, même lorsqu’elle me renie...
Nul n’est jamais seul, mais toujours libre d’agir.
En chaque être JE SUIS, PRESENCE INFINIE...
Regarde de plus près et tu verras Mon Visage
Dans celui que tu détestes comme dans celui que tu aimes,
JE SUIS le mendiant au coin de la rue,
L’indélicat qui te bouscule et t’injurie...
(Et ceci pour une bonne raison que ton âme connaît)
JE SUIS aussi celui qui te prend dans ses bras,
Qui te sourit, qui te console, qui te rassure...
JE SUIS l’enfant qui pleure ou s’émerveille,
JE SUIS l’adolescent qui vibre de ses premières amours,
JE SUIS l’adulte dans tous ses états...
(Parfois je suis triste de le voir se démener
Mais si heureux quand il revient vers MOI.)
JE SUIS le vieil homme sur le chemin du retour
Et JE SUIS le nouveau-né poussant son premier cri...
Mon visage est là, devant toi à chaque instant,




Ne néglige ni l’ombre, ni la Lumière...
Un Diamant peut être caché sous des tonnes de pierres...
La carapace la plus lourde, la plus dure,
Occulte souvent l’intention pure...
Celle d’aimer et d’être aimé...

Bénis l’ombre, puis, fait émerger la Lumière...
Souviens-toi que JE SUIS présent dans la matière...
Rappelle à chaque âme Sa Vraie Nature,
Ne crains pas de faire tomber les murs...
Il est temps d’oser la « réalité ».

Sème à tous vents des graines de Lumière…
Sans intentions ni conditions particulières…
En chacun, laisse-Moi créer l’ouverture,
JE SUIS la clé, le moyen le plus sûr…
Alors, sème sans douter ni compter.

L’instant juste, celui ou la graine de Lumière
Rejoint la Terre fertile, est aussi beau qu’une prière…
Et quand elle germe et croît, quelle aventure !
L’être s’enveloppe de sa plus belle parure,
Son retour à la VIE est « LIBERTE »

Regarde l’ombre, mais soit porteur de Lumière…
C’est ce que Je te demande d’être et de faire.
Œuvre pour qu’AMOUR et LUMIERE perdure,
Ce que Je t’offre, donne-le sans mesure…
JE SUIS la VIE que tu peux partager.