Désarroi

Bonjour,
Je souhaite vous exprimer mon désarroi, peut être pourrez vous m'aider à y voir plus claire
Comme beaucoup de gens, je rencontre des difficultés d'ordre professionnelles. Je ne trouve pas d'emploi
et lorsque j'en trouve cela ne me convient pas et je
m'ennuie à mourir. Je ne sais plus quoi faire pour
résoudre ce problème. Je n'arrive pas à me projeter
dans l'avenir, je n'ai aucun projet professionnel,
je ne vois vraiment pas ce que je pourrai faire...10
années de commerce et notamment en grande
distribution m'ont dégouté de travailler. Cela fait
5 années maintenant que je tourne en rond, depuis
m'a démission et mes multiples autres ruptures de
contrat à mon initiative. Lors de ces 5 années
écoulées j'ai rencontré des problèmes de santé avec
lesquels je ne pouvais plus travailler. J'ai donc
suivie une année de cours en psychologie, c'etait
super mais je n'ai pas les moyens de financer une
2eme année...et oui, sans travail

Alors voilà, je me sens résignée, déçue, sans
avenir...vidée de tout projet professionnel (comment
en faire des personnels) et donc d'envie.

Mylene

Bonjour Mylene,

Je me trouvais exactement au meme state que toi il y a trois mois. Au travail, je regardais l'horloge toute la journée pour finalement ne plus pouvoir me rendre à mon travail de commerce et distribution sans pleurer... J'ai donc pris un conge de maladie.

J'ai entrepris une demarche d'introspection pour tenter de detecter la source de mon desarroi face a mon travail. Il faut dire que meme si j'ai obtenu de bon resultats et que je comprends maintenant les raisons de mon insatisfaction.

J'ai consulter un psychologue. Avec son aide, j'ai decouvert que la direction de l'entreprise ou je travaille, ne comble pas mon besoin d'appartenance. J'explique; ce sont tous des hommes, anglophones beaucoup agés que moi. Bien que je possède un poste de supervision et que je dirige les operations quotidiennes, ils me considerent comme une petite fille et me patronisent. Je ne fais pas parti des leurs...Cette situation est pour moi insoutenable car l'appartenance et l'acceptation est chez moi un besoin profond.

J'ai consulter une orienteure et j'ai decouvert que je suis une artiste, ecologique et sociale. Ce que cela veut dire est que j'ai besoin de créer, de m'exprime dans un cadre souple. La planete et la societe sont egalement tres importantes pour moi. Les emplois qui me conviendraient le plus sont ecrivaine, journaliste, chroniqueure, recherchiste ou travailleuse sociale... comment une personne comme moi peut-elle etre heureuse dans un poste de direction commerciale pour un distributeur de produits chimiques dont la direction possede une ecole de pensées rigides et statiques?

La reponse est pour moi de savoir que c'est temporaire. De m'exprimer et de créer au maximum permis dans le cadre de cette entreprise et de chercher en parallele un nouveau poste. De faire ce que j'ai a faire au meilleur de mes capacités et avec amour.

Puisque je ne suis pas encore certaine de ma mission de vie et qu'un changement d'orientation demande souvent de la formation, je retournerai au travail en gardant en tete qui je suis et en continuant la demarche que j'ai entammée. Je fais des recherches dans des postes similaires au mien, et espere trouver une entreprise dont la direction pourrait m'offrir un cadre plus ouvert.

Il y a 168 heures dans une semaine, mon travail en demande 35... Il me reste amplement de temps pour travailler sur la redaction d'un livre, de faire de la meditation, de chanter, de danser, de lire et de m'exprimer par des images et des mots. Je vais entreprendre des cours en communication, de cours de moto... toute des choses que la renumeration de mon travail me permettront de me payer. J'ai besoin de buts pour continuer.

Il ne faut pas se découragée. Il y a pour toi une place parfaite ou tu pourras t'épanouir dans la joie... Tu dois t'attacher a cette idee et y croire. La vie t'y meneras au moment opportun. Le bénévolat peut t'ouvrir des portes afin d'explorer des emplois qui te semblent innaccessibles presentement.

Je te suggere la lecture d'un bouquin qui pour moi fut un bon depart; A chacun sa mission de Jean Monbourquette.

Je suis heureuse de partager mon expérience qui me semble etrangement similaire a la tienne... et si cela peux te sauver 3 mois d'anxiété, que le ciel soit béni!

Je te souhaite une journée pleine d'inspiration

Brenda

Bonjour Mylène

Je comprends bien ton désarroi, il est « logique » dans le sens où tu n’arrives plus à te motiver pour reprendre un travail et poursuivre, en parallèle une formation psycho.
Il est logique également que ta santé se soit dégradée si tu t’obligeais à travailler dans des circonstances qui ne te convenaient pas.
La première des choses est bien de retrouver un emploi afin de pouvoir à nouveau faire des projets.
As-tu essayé de faire un « bilan de compétences » afin de déterminer tes possibilités et ton profil face à différents métiers ?
Si tu as déjà fait un « bilan » mais qu’il ne te semble pas concluant, essaie de mettre par écrits tes ressentis face à une possibilité de « service » à la société. Déjà, tu n’emploies plus le mot « travail » mais tu te mets au service de l’humanité. Tu verras que cette « notion » va sensiblement modifier ton approche professionnelle. Prends le temps de rêver une « possibilité ou une intention de service »... mets-y les détails : ambiance, accords avec la direction, avec les collègues, importance de la structure globale de l’entreprise…joie de servir, joie de donner et de recevoir, valorisation de tes qualités…
Lorsque tu auras fait ce petit exercice, tu te sentiras déjà mieux avec toi-même… si des choses ne te semblent pas encore bien définies, attends trois jours en demandant un éclaircissement à ton être intérieur, puis réactualise tes écrits… tu peux à nouveau les revoir au 7ème jour et au 21ème.
Ensuite, demande ouvertement à la VIE de te conduire vers ce qui te semble le plus approprié. En méditation tu préciseras « Ou ce qu’il y a de meilleur pour moi ! », ainsi tu éviteras de créer un « barrage » face à certaines possibilités qui ne seraient pas venues à ton esprit.
Tu peux « visualiser » ce nouvel emploi pendant 21 jours en y incluant tous les détails que tu veux et en insistant sur « Ou ce qu’il y a de meilleur pour moi ». Le dernier jour tu affirmes que tu es prête et tu remercies la VIE pour l’excellence de l’emploi qu’elle t’offre MAINTENANT.
Le principal, suite à cette démarche, est de « remercier » lorsqu’un courrier « négatif » t’arrive : « Merci la VIE, cet emploi n’était pas le mien… je te fais confiance car tu me conduis irrévocablement vers ma juste place en ce Monde »
Si tu gardes l’entière confiance, le « meilleur » te sera proposé !

Petit détail : si tu n’es pas en PAIX avec tes anciens emplois, commence par travailler cela, c’est TRES important pour redémarrer sur de bonnes bases.

Lorsque tu auras retrouvé une place bien adaptée à tes besoins, tu te sentiras en "sécurité" et tu pourras rêver un avenir "autre" avec enthousiasme car tu "sauras" que ton emploi du moment t'y prépare. Ton "regard" sur cet emploi sera alors un regard de gratitude.

Ouvres-toi à la VIE, Mylène, comme je le dis souvent : « c’est quand la nuit est le plus noire que l’aube apparaît ! »

Mes plus lumineuses pensées t’accompagnent.

Gisèle

Bonjour Brenda et Gisèle,je vous remercie pour vos réponses et vos conseils.
En fait je me sens tellement mieux depuis que je ne travaille plus. Je peux vaquer à mes activités extra-professionnelles quand je veux, comme je veux. Depuis que je ne travaille plus je fais enfin des choses qui m'interessent, qui me font plaisir et m'apportent des satisfactions. et par l'intermediaire du club je rencontre des gens divers. Seulement voilà lorsque je travaille c'est en intérim, dans le secteur de l'industrie, pour éviter le commerce, un jour par ci, un jour par là et je dois être disponible tout le temps. Donc je ne peux pas vraiment proposer mes services aux associations de ma ville puisque je ne peux pas garantir ma présence, les missions intérim étant prioritaires.
Pour ma part les semaines de travail sont aussi de 35 heures, mais je me suis tellement ennuyée que je n'en peux plus. Je n'en peux plus de regarder l'heure au travail et de me dire vite, vite bientôt la fin. J'ai essayée, je me suis accrochée pdt 15 ans, mais aujourd'hui je ne le supporte plus. D'ailleurs j'ai été malade 3 années.
J'ai fait un bilan de compétence appronfondi et à la suite j'ai mi en place le reprise d'étude en psycho. Seulement les études ne sont pas lucratives...
Alors, je reste là, sur le carreaux, je regarde les autres. Je me refugie dans mes activités sportives tant que je peux les financer tout en m'inquiétant de mon avenir.
Professionnellement j'ai le sentiment d'un echec et d'une perte de temps, parfois même je le vis comme du travail forcé...enfin je le vis très mal je n'arrive plus à donner du sens au travail même pas à ma recherche d'emploi.
Ce qu'il faudrait c'est peut-être que je construise un projet professionnel en adéquation avec ma personnalité, un projet réalisable sur le court terme, ensuite seulement je pourrais envisager de reprendre mes études en psycho à long terme.
Pour l'instant j'ai le sentiment d'être "sur le carreaux", éjectée, que ma vie professionnelle m'a apporté 3 années de maladie et j'ai peur de ne trouver que cela dans le travail : du mal être, de l'ennui, de l'insatisfaction la maladie.
A bientôt,
Mylène

Bonjour Mylène!

Je pense que tes batteries sont à plat. J'ai moi même été dans cette situation de grand black out que je sais aujourd'hui nécessaire, je n'en suis pas totalement sortie parès des années mais je peux dire que je suis en paix avec ma situation. Si tu peux te le permettre financièrement je pense qu' un bon moment de " rien faire je pense juste à moi" te ferais le plus grand bien"

Nous sommes dans une grande époque de transition où les rôles que nous aurons à jouer ne sont pas encore bien définis. La transformation est majeure à tout les plans jusqu'a notre ADN! Ce qui fais beaucoup de choses à gérer pour notre petit corps humain et les multiples émotions auquelles il fait face.

Je te conseille si tu le veux bien un site anglophone mais donc les textes sont traduit sur www.adapa.org. Le site est de M. Karen Bishop qui, je pense, peut t'éclaircir la situation et te réconforter un peu. Voici sont adresse www.whatsupononplanetearth.com

Je te souhaite sérénité et paix sur ton chemin


et je rajouterais de bien écouter les besoins de ton corps, si tu as le besoin de dormir 16 heure, fais le! Y'a pas de règle, tu dois prendre soin de toi.

Annie Michèle
gros hug d'amour universelle à toi!

Me revoici, Mylène, car je crois que tu n’as pas bien compris ce que je voulais te dire. De plus, tu sembles avoir des pensées bien contradictoires en nous affirmant être contente de ne plus travailler parce-que tu fais ce que tu veux de tes journées… ensuite en nous disant que, finalement, tu travailles en « intérim » et plus loin, en te plaignant d’échec professionnel…

Je ne te parlais pas d’un travail dans des « associations » lorsque je te disais de voir ton travail comme un « service rendu à la société ». Je t’indiquais seulement que ta façon de percevoir le travail pouvait se trouver modifiée rien que par la perception que tu avais de celui-ci. TOUT travail est une contribution à l’échange d’énergie dans le Monde… (Je sais faire des choses, je me mets à la disposition du Monde et je suis fort bien récompensée…)… voilà une belle maxime !

Te réfugier dans tes activités sportives est une fuite, il semble que tu le saches bien. Si tu t’inquiètes de ton avenir fais en sorte de décider que travailler c’est assumer ta place en ce Monde et en récolter les dividendes… Tu peux aussi décider que tu as besoin de te resituer actuellement et de prendre du temps.
Je t’ai donné les outils te permettant d’éclaircir la situation. C’est bien de « projet » professionnel dont je te parle, projet en accord avec toi… projet qu’il te faut « méditer » afin qu’il soit bon et beau à la fois mais si tu vois que "projet professionnel" ne te convient pas actuellement attends que l'énergie se remette en mouvement.

Il existe des possibilités de travail en temps partiel, mi-temps, ¾ de temps et même 80% du temps… tu as le choix et la liberté de choix… A toi de voir ce qui te convient le mieux.

Si tu bloques face au travail, comment veux-tu que cela fonctionne ?… si tu as peur, tu mets en place l’objet de tes peurs et tu cours à l’échec…Si tu penses : travail = mal-être, ennui, insatisfaction… tu ne trouveras que du travail qui engendre ces énergies puisque tu crois qu’il en est ainsi !... Si tu te rends malade à cause de ton travail, c’est simplement parce-que tu n’es pas à ta juste place ou que tu travailles sans joie de « servir »… il te suffit de chercher cette juste place ou de modifier ta perception du travail !...

Il est important pour toi de SAVOIR si réellement tu souhaites travailler… si « OUI » alors engages-toi avec JOIE et détermination…

Il est également important pour toi de savoir si réellement tu souhaites finir ta formation et t’en donner les moyens... si "OUI", tu sais ce que tu as à faire et tu peux le faire avec JOIE par AMOUR pour toi.

Et si tu préfères ne rien faire et bien « ne fais rien » mais surtout sois HEUREUSE et épanouie ainsi et remercie la VIE pour la liberté que tu as !

Mais si tu préfères ne rien faire parce-que tu as peur de t’engager, tu vas te sentir de moins en moins bien avec toi-même…. Alors tu as un choix à faire c’est évident !

Bonne recherche Mylène...

De tout mon coeur avec toi.

Gisèle

Bonjour,
merci Annmini et Gisèle.
Oui mes pensés sont contradictoires, et ca me pose un probleme.
J'ai peur de travailler parce que j'ai peur que ce que j'ai vécu recommence. Grâce au diverses missions intérim, je me suis rendu compte que d'une entreprise à l'autre, c'est l'eau et le vin. Je me suis aussi rendu compte que je ne supporte plus les "p'tits chefs" et autre tyran...

Je suis contente de ne plus travailler et de faire ce que j'aime mais je dois travailler pour vivre. Mais quand je travaille dans des magasins ou des industries POURRIES comme j'ai connu je suis mal, je déprime. Mais je veux travailler, seulement je ne peux plus supporter certaines conditions ou l'absence total de valeurs dans certaines entreprises. Alors cela limite le choix des entreprises où je peux travailler. J' ai trouvé plusieurs industries où cela ne me déplairait pas de rester, je pourrais m'engager au sein d'une assoce en prallele, mais voilà, ils ne recrutent pas au contraire. Alors je ne sais plus...

Oui ma vie professionnelle est un echec, quand je vois où j'en suis aujourd'hui...je le vis comme un echec.
"Je sais faire des choses, je me mets à la disposition du Monde et je suis fort bien récompensée" Je suis désolée mais je ne connais pas cela. J'ai juste gagné le smic et fait un travail pour lequel je n'avais pas le statut, c'était à prendre ou à laisser.
C'est vrai que mon état d'esprit est très négatif par rapport au travail, mais au début je pensais que ce serait super de travailler...

Pour le projet professionnel je me suis décidée, j'ai demandé de l'aide et je commence, des la fin de ce mois, un "travail" sur le projet avec un centre spécialisé dans le domaine du social. En attendant je vais plancher/méditer sur les resultats du bilan de compétences approfondi qui correspondent vraiment à ce que je veux faire depuis toujours. Je suis contente et je pense que cela va marcher parce que je sais ce que je veux faire : je veux aider les gens qui traverses des difficultés. Je ne veux pas vendre des trucs dans des magasins, je ne veux pas gerer un rayon et faire du chiffre toujours + de chiffre, je ne veux pas être opératrice de production, non, tous ses métiers je ne les ais pas choisi, je les ai fait parce que je pensai qu'il n'y avait que ca. Mais comment faire pour accéder à ce que je veux faire ? C'est le travail sur le projet qui va m'apporter la réponse.

Je ne sais pas si je réussirais à modifier ma perception du travail au niveau des postes que je connais. Pour tout le reste, tout les emplois que je ne connais pas, et bien tout est possible. Néanmoins, changer ma perception sur la grande distribution, je reconnais que ca risque d'être difficile. Je pense qu'il vaut mieux que je cherche cette place (ou même que je la crée), qui corresponde le mieux à mes aspirations tout en tenant compte du marché du travail. Je pense qu'il est possible de trouver un bon compromis.
Je trouve que ne rien faire est déprimant, et je pense que j'ai de la chance de pouvoir m'investir dans mes activités extra-professionnelles non lucratives:lol!: En fait je pense que je peux simplifier ainsi mon probleme : je ne peux pas travailler sans être en phase avec moi même. Sinon je déprime, ca me fou des symptômes physiques handicapants et je me retrouve dans l'incapacité de travailler. Il faut que je sois claire et honnête avec moi-même. Je veux travailler dans le domaine du social, je veux aider le gens (j'ai commencé par m'aider moi-même, je tiens à le préciser) et c'est ce que je vais faire de cette espace de ma vie que l'on nomme : la vie professionnelle.

Je tiens vraiment à vous remerciée parce que le fait de vous lire m'aide à réfléchir, à m'interroger. Et je comprends aussi qu'il est temps, après plusieurs années tout de même, de passer à l'action. Il est temps, de me diriger enfin dans cette voie que j'ai choisi avant le collège et sans jamais oser en parler à mon entourage, l'aide et le soutien aux autres...

A bientôt,
Mylene